mardi 22 février 2011

Un intéressant envoi de Jouhandeau

Notre exemplaire de Cocu, pendu et content de Marcel Jouhandeau est enrichi d'un intéressant envoi autographe signé de l'auteur. On peut lire en page de faux-titre :  

« Mon cher Jean, 
Ce n'est pas ce conte, mais le recueil entier Cocu, pendu et content que je devrais dédicacer. Mais vous avez comme [moi] un faible pour les cocus. 
Amitiés, Marcel J.
22 Août 72 »


Le dédicataire (« Jean ») est vraisemblablement l'écrivain Jean Béchade-Labarthe, auteur des Origines agenaises de Gérard de Nerval et de Monsieur Regret. Une mention manuscrite au crayon à papier au-dessus de l'Achevé d'imprimer indique en effet ce nom. Marcel Jouhandeau et Jean Béchade-Labarthe ont entretenu une importante correspondance. En témoignent les 169 lettres, les 4 billets et le télégramme de Jouhandeau à Béchade-Labarthe, légués par ce dernier à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet. La date manuscrite indiquée au-dessus de l'Achevé d'imprimer (10 nov. 1970) pourrait être celle de l'acquisition de l'exemplaire, et l'envoi de Jouhandeau, postérieur de plus d'un an à cette date, pourrait avoir été écrit à la demande du dédicataire.



jeudi 10 février 2011

Lettres sur l'Italie de Dupaty

Ces Lettres sur l'Italie de Dupaty, présentées ici dans une édition de 1796 chez Desenne, "se distinguent des habituelles relations de voyage, tant par la verve du style que par la justesse de l'expression, et par l'intérêt que prend l'auteur à observer les hommes et les choses. (...) Sans cesse, aux impressions du voyageur se mêlent des considérations sur les coutumes, les institutions politiques et surtout sur l'administration judiciaire qui l'intéresse particulièrement. Ces lettres reflètent le gentilhomme français du dix-huitième siècle, généreux et humaniste, nourri par la philosophie de Rousseau, et pour qui la liberté et la dignité humaine doivent être à tout prix défendues contre l'oppression et la superstition." (Laffont-Bompiani, Dictionnaire des œuvres)


 

mercredi 2 février 2011

Une lettre à Condorcet

[Bertrand de Molleville]. Lettre à l'auteur de l'éloge du chancelier de l'Hôpital, contenant des recherches intéressantes sur l'histoire du règne de Henri II

La Haye et Paris, Esprit, 1778, in-8, broché sous couverture muette (titre, auteur, lieu et date calligraphiés sur le premier plat de la couverture), 52 p. et une généalogie du Garde des Sceaux Jean Bertrand. Édition originale.




L'ouvrage est rare. Cette Lettre à l'auteur (Condorcet) de l'éloge du chancelier de l'Hôpital, due à Bertrand de Molleville, "avait principalement pour but de défendre la mémoire d'un de ses ancêtres, Jean Bertrand ou Bertrandi, qui fut, dans le seizième siècle, cardinal et chancelier" (Artaud de Montor, Encyclopédie des gens du monde, tome troisième, p.418).